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Conscrits-Chasseurs de la Garde

       
 

 

 

1. Historique.

Deux décrets, des 29 et 31 mars 1809, portent création de deux régiments de conscrits-grenadiers et de deux régiments de conscrits-chasseurs. Ces régiments furent formés hâtivement en vue de la guerre contre l’Autriche. Ils devaient être commandés par un major, et être composés de deux bataillons, fort chacun de quatre compagnies de 200 hommes, soit un total de 1600 soldats. La moitié des hommes devait provenir des conscrits de la Garde, l'autre moitié devait être prise sur les conscrits de la réserve de 1810.

 Le major, les deux chefs de bataillon et les 8 capitaines devaient être tirés des officiers des Grenadiers de la Garde, et continuer à en porter l'uniforme.

Les sous-lieutenants provenaient de l’école militaire de Saint-Cyr (2 par compagnie) Chaque bataillon en avait un faisant les fonctions d'adjudant-major. Il n'y avait donc pas de lieutenant dans le régiment, mais le décret prévoyait qu'il en serait choisi parmi ces jeunes officiers, après qu'ils auraient deux ans de service et qu'ils auraient fait une campagne.

Le régiment des fusiliers-grenadiers devait fournir le cadre en sous-officiers et caporaux : un sergent-major, 4 sergents, un caporal fourrier et 8 caporaux par compagnie, ainsi que deux adjudants sous-officiers par bataillon.
Par décret du 18 mai 1811, les premiers et deuxièmes régiments de conscrits-grenadiers prennent la dénomination de troisième et quatrième de tirailleurs.

2. Composition

 
 
  3. Uniforme :

La plupart des auteurs ayant traité de la Garde attribuent aux conscrits-grenadiers des revers bleus (Alfred de Marbot, Fallou, Lachouque, etc...). Mais il semble que tous ces auteurs ont puisé à la même source, à savoir soit dans l'ouvrage d'Emile Marco de Saint-Hilaire, soit dans la plus ancienne "Histoire de l'Ex-garde" (1821). Cet ouvrage décrit de la façon suivante l'habit porté par ces unités :

"Habit bleu de roi, coupé à l'uniforme des grenadiers et fusiliers-grenadiers, mais court, et nommé habit-veste ; collet bleu uni, revers carrés en drap bleu uni avec sept boutons; parements rouges, sans liseré, et petites pattes de manche blanches avec trois boutons. Doublure des basques blanche, avec liseré écarlate ; passepoil des poches écarlate, garni de trois gros boutons ; deux gros boutons aux plis de la taille. Retroussis garnis de quatre aigles en drap écarlate. Pattes d'oie pour épaulettes en drap bleu, liseré écarlate.

Mais les deux représentations graphiques indiscutablement contemporaines des conscrits-grenadiers (une estampe de Noël et une gravure de Martinet) leur donnent des revers blanc.

Florentin Guitard, qui a commencé sa carrière militaire au premier régiment de conscrits-grenadiers, décrit comme suit son habit dans ses Souvenirs militaires : « Habit bleu, court, avec revers blanc, passepoils rouges. »  

Il semble donc que la description donnée par l’Histoire de l’Ex-Garde comporte une erreur reprise par tous les auteurs qui ont suivi et se sont recopiés les uns les autres.

 Les boutons étaient ceux de la Garde, en cuivre, timbrés de l'aigle.

Le shako était semblable à celui des fusiliers-grenadiers, avec plumet rouge, galon blanc en V sur les côtés, plaque à aigle en cuivre jaune.

Les guêtres étaient noires, en forme de "bottes à la russe" d'après l'Histoire de l'Ex-Garde, avec boutons de cuivre. Guitard écrit : "demi-guêtres noires à cœur".La giberne était garnie d'un petit aigle couronné, de cuivre jaune. Baudrier et porte-giberne étaient du modèle de la ligne, en buffle blanchi.

 
 
 

4. Bibliographie

Vernet et Lami, Collection des uniformes des armées françaises de 1791 à 1814, Paris, Gide fils, 1822.
Marbot et Dunoyer de Noirmont, Costumes militaires français. Planche 111.
Article de Léonce Bernardin, dans la 1re année de la Giberne.
Hors Série Tradition n° 8 Napoléon et les troupes polonaises 1797-1815.

 
 

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