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Bruxelles,
4 frimaire. On a arrêté et amené dans nos prisons un frère qui a
assassiné son frère hier matin. Ces deux frères négociants aisés,
mais divisés d’intérêt, ne se fréquentaient plus depuis quelque
temps ; le plus jeune a été attendre son aîné à la porte de Namur,
l’a invité à descendre de voiture pour rafraîchir dans un cabaret.
Il lui a tiré un coup de pistolet chargé de deux balles à brûle-pourpoint,
et l’a tué sur-le-champ.
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Du 5 frimaire. Malheureusement, le fratricide Fischer s’est échappé
pendant que l’on apposait les scellés chez lui. Deux gendarmes,
qui le gardaient, ont été arrêtés. (Journal de Paris, 8 frimaire
an 10 - 1 décembre 1801.)
Bruxelles,
11 frimaire. Les deux gendarmes qui gardaient Fischer, lorsqu’il
s’est échappé, ont été décrétés avant-hier d’accusation, et seront
traduits au tribunal criminel.
Lorsque
Fischer fut conduit chez lui, ce fut par ordonnance du directeur
du jury, pour procéder à la visite de ses papiers, afin d’y trouver
une transaction dont il avait parlé dans son interrogatoire. (Journal
de Paris, 14 frimaire an 8.)
Bruxelles,
16 frimaire. Le forcené qui a assassiné son frère et qui s’est soustrait
à la gendarmerie, a trouvé le moyen de gagner Cologne et de passer
le Rhin. (Journal de Paris, 22 frimaire an 10.)
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