L’académie celtique est fondée le 9
germinal an XII (30 mars 1804)
par Jacques Cambry, antiquaire et préfet.
Elle rassemble des savants, des érudits et des écrivains,
et se donne pour tâche de "retrouver le passé
de la France, recueillir les vestiges archéologique, linguistique
et coutumier de l’ancienne civilisation gauloise", c'est-à-dire
de recueillir les traditions, les coutumes, les usages, les langues
locales de la France avant leur disparition que l’on suppose proche.
En 1807, elle diffuse un questionnaire ou guide d’enquête
destiné à être diffusé dans les préfectures.
En 1813, l’académie devient la Société
des Antiquaires de France, dont la mission est de poursuivre
des "recherches sur les langues, la géographie,
la chronologie, l’histoire, la littérature, les arts et les
antiquités celtiques, grecques, romaines et du Moyen-Âge
mais principalement des Gaules et de la nation française
jusqu’au XVIe siècle inclusivement" (statuts de
1829).
(Cette société existe encore de nos
jours sous le nom de Société nationale des antiquaires
de France et siège tous les mercredis au Louvre, pavillon
Mollien. Elle compte 10 membres honoraires, 45 résidants,
10 correspondants étrangers honoraires, environ 400 correspondants
nationaux et étrangers.Elle se livre à des recherches
en histoire, philologie, archéologie et histoire de l'art.)