Paris

VOYAGE D’ETUDE A PARIS

SAMEDI 10 SEPTEMBRE 2011

 

A cette heure-là, le parc du Cinquantenaire et l’Avenue de la Renaissance sont encore dans le noir. Mais devant l’impressionnant bâtiment de l’Ecole Royale Militaire un bel autocar blanc, de la Compagnie Zwijndrecht Cars nous attend, avec deux chauffeurs.
A bord une trentaine de membres dont le doyen est notre ami Claude Ambaud qui, à 85 ans, n’a rien perdu de sa verve bordelaise, et le cadet, neveu de Paul Damen.
A 6 h. 30’ notre collègue Lucien et sa compagne manquent à l’appel. Nous leur laissons la tolérance du quart d’heure académique, mais à 6 h.45’ ils ne sont toujours pas arrivés et nous devons partir sans eux.

Sur l’autoroute, à hauteur de la frontière, face à la colonne de béton surmontée d’une poignée de mains stylisées, symbolisant l’amitié franco-belge, nous sommes arrêtés par la gendarmerie, qui opère sur les autocars des contrôles de sécurité, et nous perdons là un bon trois quarts d’heure que nous ne rattraperons jamais dans le planning de la journée !

Dans Courbevoie, où il est déjà bien difficile de circuler, des travaux de voirie nous font faire un détour inattendu, et ce n’est que vers 11 h. 30’ que nous arrivons à la villa de la Rue Saint Guillaume qui abrite le Musée du régiment des cosaques de Sa Majesté de la Garde Impériale de Russie.

Nous y sommes accueillis par Monsieur Gérard Gorokhoff qui nous fait asseoir dans la grande salle du
Là, Monsieur Alexandre Bobrikov nous retrace, en grandes lignes, l’histoire du régiment et de l’installation de son Musée en région parisienne. Cela complète les propos que nous a tenus notre président dans l’autocar. Il faut rappeler, ici, que Monsieur Philippe Jacquij est, lui-même, membre de l’Association des officiers – anciens combattants du régiment des cosaques de Sa Majesté de la garde impériale russe et de leurs descendants.

Puis il nous détaille les différentes pièces : tableaux, sculptures, vaisselle, uniformes, armes et équipements militaires, qui y sont exposées.
Ensuite Monsieur Gorokhoff nous commente les objets présentés dans le petit salon.
Le groupe monte alors aux étages pour y découvrir la suite des collections, dont celles provenant du Musée des Cadets de la garde.
Nous nous retrouvons au grand salon pour partager le verre de l’amitié, qui est un peu écourté vu notre retard sur l’horaire.

Mais Monsieur Alexandre Bobrikov prend quand même le temps de nous expliquer l’origine de l’expression : « boire le coup de l’étrier » démonstration à la clef, au grand ravissement de notre secrétaire général.

Nous ne nous quittons pas sans prendre la traditionnelle « photo de famille », remercier nos hôtes, et rejoindre l’autocar vers 13 h.
Il nous amène, sans embûches, dans le quartier des ministères et nous dépose au carrefour du Boulevard Saint Germain et de la Rue du Bac, où les établissements sont nombreux et permettent à chacun de se restaurer selon son choix, en une petite heure … car nous avons rendez-vous à l’entrée du Musée de la Légion d’Honneur à 14 h. 45’.

A 15 h. nous sommes reçus par Monsieur Patrick Spilliaert, secrétaire général de la Société des Amis du Musée de la Légion d’Honneur qui nous fait visiter ce magnifique Musée national de la Légion d’Honneur et des ordres de chevalerie.
Il nous en commente les pièces maîtresses, attire notre attention sur la qualité et la rareté de bon nombre d’entre elles, et nous signale celles déposées au Musée, pour vingt ans, par le grand collectionneur italien Antonio Benedetto Spada, … et nous laisse, ensuite, admirer l’ensemble du Musée, à notre aise, suivant nos centres d’intérêts, y compris l’exposition temporaire consacrée à la Légion étrangère.
A notre sortie, il nous remet, au nom de Madame Anne de Chefdebien, conservatrice en chef, un coffret de trois DVD sur la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur (hôtel de Salm), son Musée et ses Maisons d’éducation : superbe cadeau.

Ponctuels au rendez-vous, nos membres rejoignent l’autocar sur le quai devant le Musée d’Orsay, à 18 h.
Nous remontons les Champs-Elysées et sommes arrêtés par le cortège des Associations allant raviver, comme chaque soir, la flamme, sous l’Arc de triomphe.

Lorsque nous quittons Paris pour emprunter l’autoroute du retour, le commandant Pierre Verly prend le micro pour remercier, au nom de tous, Messieurs Philippe Jacquij et Jean-Jacques Pattyn pour la réussite de l’organisation de cette enrichissante journée.
22 h. 30’ : nous nous garons devant l’Ecole Militaire et chacun, fatigué mais ravi d’avoir vécu ce beau voyage, est heureux de rentrer chez lui.

Hugues Happe

Collaborateur au Secrétariat
permanent de la S.R.A.M.A.

Le reportage photographique de cette journée est accessible sur :

https://picasaweb.google.com/100171128013313345118/
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