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Dernière modification: 04/12/2002

Règlement pour le service en campagne

Règlement provisoire sur le service de l’Infanterie en Campagne du 5 avril 1792.

Le service journalier des troupes en campagne était réglé par le règlement du 5 avril 1792, texte qui recopiait pour la plus grande partie l’ordonnance provisoire de 1788 (ordonnance du 12 août 1788 pour le service des troupes à cheval en campagne), elle-même rédigée avec précipitation, selon Guibert.
Le règlement fut publié de nouveau en 1809 (11 octobre) pour l’armée d’Allemagne, par ordre de l’Empereur. La différence principale entre le règlement de 1792 et celui de 1809 réside dans le fait que les "baraques" sont substituées aux "tentes" dans ce dernier texte.
Le général Bardin, dans son "Dictionnaire", juge sévèrement les règlements de 1792 et de 1809 :
“On retrouvait dans ce règlement (celui de 1809) toutes les erreurs qui, depuis la création des généraux de brigade et de division, résultaient du désaccord, chaque année plus marqué, entre ce genre de rescrit, la constitution de l’Etat, la constitution, ou du moins les usages de l’armée. (...) Le général Foy se plaignait que, de son temps, il n’y eût pas encore de règlement adapté au service des divisions et des corps d’armée. Le règlement de 1809 a été le modèle de celui de 1823 (février), où se montraient presque autant d’imperfections que de lignes.
Les règlements sur le service étaient au reste peu observés à la guerre. Le général Philippe de Ségur (1825, p. 357) nous donne idée, dans le passage que voici, du relâchement où était tombée dans l’expédition de Russie cette importante partie de la discipline :
Ce parlementaire fut reconduit sans précaution comme il avait été amené ; il vit qu’on pénétrait jusqu’à nos quartiers généraux sans obstacle ; il traversa nos avant-postes sans rencontrer une vedette ; partout la même négligence, et cette témérité si naturelle à des Français et à des vainqueurs. Chacun dormait ; point de mot d’ordre ; point de patrouilles. Cet officier a dit depuis qu’il fut tenté de profiter cette nuit-là même de notre imprudence, mais qu’il ne trouva pas de corps russes à sa portée. (Bardin, Dictionnaire de l'Armée de Terre, 4855).

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