Dernière
modification le 24 octobre 2004.
Guerre
de la Ligue d’Augsbourg. 1689-1697
La
ligue d’Augsbourg est formée par l’Empereur d'Allemagne avec le
roi d’Espagne et la plupart des princes allemands.
En 1688, Louis
XIV fait occuper le Palatinat.
La même année, la deuxième révolution d’Angleterre
a chassé Jacques Stuart, roi catholique, remplacé par Guillaume
III d’Orange-Nassau, stathouder des Provinces-Unies, l’adversaire le plus
déterminé de Louis XIV.
Il se forme alors une coalition contre Louis XIV, comprenant d’une part
des Etats protestants (Angleterre, Hollande, Brandebourg) et de l’autre
les Etats catholiques de la Ligue d’Augsbourg.
En 1689, les
armées françaises ravagent le Palatinat pour former une
sorte de glacis défensif. Ce procédé révolte
l’Europe et engendre chez tous les Allemands une haine durable contre
la France.
La campagne dans les Pays-Bas est marquée par les batailles de
Fleurus (1690),
Steinkerque (1692)
et Neerwinden (1693),
victoires françaises. Mais sur mer, la flotte française
subit le désastre de la Hougue (1692)
Au bout de neuf années de guerre, l’état d’épuisement
des belligérants les contraint à traiter.
La paix est signée à Ryswick en 1697.
Louis XIV doit reconnaître Guillaume III comme roi d’Angleterre
; il cède Pignerol, Casale et Nice (les clés de l’Italie)
au duc de Savoie ; il rend la Lorraine à son duc, restitue Luxembourg
et toutes les conquêtes faites de 1679
à 1689,
et fait des concessions commerciales à la Hollande. Il se voit
confirmer en échange la possession de Strasbourg et Sarrelouis.